2017-10-03

Zébrures écarlates : commentaires d’un lecteur de Québec


Un ami « … m'a prêté son exemplaire de ton roman que j'ai lu dernièrement avec plaisir. Dès que l'on en commence la lecture, il est difficile de s'arrêter tant on souhaite connaître la suite. L'intrigue est bien ficelée et habilement mise en contexte grâce au constant va-et-vient entre Québec et Barcelone et aux nombreux points de repère familiers qu'il évoque. Les moments de tension extrême (tortures dans la prison, meurtre de [...]) sont décrits de façon convaincante. Le dénouement est particulièrement réussi avec […]. Étant déjà allé à Barcelone, plusieurs lieux nommés dans le roman ont réveillé d'agréables souvenirs. Quant à la langue, sa simplicité et son rythme en rendent la lecture facile et agréable. D'autre part, et ce très justement, le roman tient compte de la réalité des niveaux de langage.

Cela dit, l'intrigue ne prend vraiment son envol qu'à la suite de la traduction de la lettre de Llura (pp. 336-337), car c'est à partir de ce moment que la tension commence à s'installer pour se maintenir jusqu'à la fin. Ce moment aurait dû se produire plus tôt. À mon humble avis, comme disait quelqu'un que nous avons connu, il en a été empêché par l'importance excessive accordée à la relation amoureuse entre d'Arch et Boulanger qui donne souvent l'impression de servir davantage de prétexte à la dénonciation de l'homophobie que de support à l'intrigue [bien vu, cher lecteur].

Petits détails d'édition
La révision linguistique n'a pas permis d'éliminer les quelques emplois fautifs de «définitivement» et certaines répétitions superflues.


À propos, existe-t-il, si ce n'est déjà fait, un projet de traduction du roman en catalan? »

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