2016-06-08

Zébrures écarlates : se démener comme un diable dans l’eau bénite


Lorsqu’on est un nouvel auteur de fiction romanesque, illustre inconnu dans le grand monde de la littérature, il n’est pas facile de tirer son épingle du jeu dans l’immense océan des publications littéraires d’ici et d’ailleurs.

D’une part, les médias écrits et électroniques qui privilégient les nouvelles parutions de personnalités déjà célèbres. D’autre part, la difficulté, voire l’impossibilité de s’adjoindre un ou une attachée de presse qui a déjà ses poulains, constitue une embûche à s’immiscer dans les cercles de critiques littéraires.

Aussi, après des lancements à compte d’auteur, la participation au salon du livre auquel participe votre éditeur, l’organisation de présentations, de conférences ciblées, de séances de signatures, reste l’utilisation maximale des réseaux sociaux. Avec l’espoir d’intéresser de nouveaux lecteurs en diffusant, entre autres, les commentaires reçus par celles et ceux qui qui se sont déjà un exemplaire en ligne ou dans une librairie. Dans une librairie d’ailleurs où les clients doivent demander au libraire de passer une spéciale commande auprès de la maison d’édition, les grands distributeurs occupant stratégiquement les espaces disponibles.

Autant dire qu’il faut définitivement se démener comme un diable dans l’eau bénite et ne cesser de marteler inlassablement son message sur le Web, à la recherche de lectrices et de lecteurs. La raison d'être de tout écrivain.

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